Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

OYE MBA CASIMIR PRESIDENT DU GABON 2009

31 juillet 2009

Gabon : Le FPU soutient Casimir Oyé Mba

Le parti politique des Forces patriotiques unies (FPU), formation de l'opposition légalisée en juin dernier, a apporté son soutien le 29 juillet dernier à Casimir Oyé Mba, candidat indépendant à l'élection présidentielle du 30 août. Le dissident du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) a critiqué dans une interview accordée le même jour à RFI le mode de désignation du candidat du PDG, Ali Bongo Ondimba, à l'élection présidentielle.

Un parti de l'opposition vient de se ranger derrière la candidature de Casimir Oyé Mba à l'élection présidentielle du 30 août prochain. Les Forces patriotiques unies (FPU) a officiellement annoncé le 29 juillet dernier son soutien au candidat indépendant.

A l'occasion d'un meeting en présence des militants et sympathisants, les responsables du parti ont déclaré qu'«après avoir écouté tous les candidats, le FPU a décidé de soutenir sans réserve la candidature du patriote Casimir Oyé Mba».
Le FPU trouve dans l'ancien ministre des Mines et du Pétrole un «homme intègre, de paix, d'expérience» et «le candidat du vrai consensus», a déclaré Martin Ze Memini, responsable de cette formation politique. Créé en 2007, le FPU n'a reçu l'autorisation légale qu'en juin dernier.
«Le bureau national invite donc tous les patriotes convaincus à se mobiliser derrière notre candidat pour une victoire éclatante le 30 août afin qu'aujourd'hui soit meilleur qu'hier», a conclu monsieur Ze Memini.
Parti politique de l'opposition, le FPU est une tendance issue du Morena Originel, lui-même né du Mouvement de redressement national (Morena) de l'ancien opposant feu Simon Oyono Aba'a.
Monsieur Oyono Aba'a avait par ailleurs été candidat à l'élection présidentielle de 1993, alors qu'il était ministre de

la Fonction

publique. Il avait démissionné dès l'annonce de sa candidature.
Après la mort de ce dernier en janvier 1998, le Morena avait connu une dislocation sans précédent. Malgré plusieurs tentatives de réconciliation infructueuses, des multiples «tendances» avaient vu le jour par la suite.
Le Morena originel a notamment un candidat en lice pour l'élection du 30 août, Luc Bengone Nsi, ainsi que le Morena unioniste, qui soutient Aymar Mauro Nguemah.

Candidat malheureux au sein du PDG pour représenter le parti à la présidentielle, l'ancien Premier ministre, Casimir Oyé Mba, a déploré dans une interview accordée le 29 juillet à RFI depuis Paris les «conditions discutables» dans lesquelles Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président Bongo, a été choisi comme candidat par la formation au pouvoir.

Source: gaboneco 31/07/2009

Publicité
31 juillet 2009

Casimir Oyé Mba à Paris : "j'ai des doutes sur la "crédibilité" du scrutin"

L'ex-Premier ministre gabonais Casimir Oyé Mba, candidat à la présidentielle du 30 août, a estimé mercredi à Paris que son pays se trouvait dans une "situation dangereuse" et a fait part de ses doutes sur la "crédibilité" du scrutin.

"Le Gabon se trouve aujourd'hui dans une situation extrêmement délicate, et malheureusement dangereuse", a déclaré Oyé Mba, lors d'une conférence de presse où il a notamment rencontré des membres de la diaspora gabonaise.

"Nous sommes à un carrefour extrêmement difficile à négocier et dangereux", a-t-il insisté, ajoutant qu'une "responsabilité particulière" pesait sur le Parti démocratique gabonais (PDG) du président défunt, Omar Bongo Ondimba, "qui gère le pays depuis 42 ans".

Le ministre du Pétrole dans le gouvernement sortant, qui se présente comme candidat indépendant, a vivement critiqué le fait qu'Ali Bongo, fils d'Omar Bongo et candidat du PDG, n'ait pas démissionné de son poste de ministre de

la Défense

, même si la loi ne l'y contraint pas.

"Le maintien d'un même titulaire à la tête d'un ministère comme celui de la défense, ministère névralgique surtout dans le cadre d'opérations électorales, ça édifie sur ce qui va se passer, ça s'annonce très clairement une intention et donc, ça entame la crédibilité d'un scrutin", a-t-il déclaré.

A une journaliste qui lui demandait s'il estimait que les conditions étaient réunies pour un scrutin transparent, Casimir Oyé Mba a répondu: "non, je ne crois pas", et fait état d'un "énorme problème" avec les listes électorales.

Il a indiqué que "le cadastre n'est pas au point" car les électeurs ne sont pas enregistrés à des adresses clairement identifiées, et souligné que les registres d'état-civil n'étaient pas à jour, les morts étant rarement déclarés. Certains "existent encore sur les listes électorales", a-t-il affirmé.

"Les Gabonais veulent une élection franche, claire et crédible parce que si le futur président n'est pas élu de cette manière (...) les gens ne l'accepteront pas".

Oyé Mba, nommé pour la première fois au poste de Premier ministre en 1990, est resté chef du gouvernement jusqu'à octobre 1994.

Candidat malheureux au sein du PDG pour représenter le parti à la présidentielle, il a critiqué les "conditions discutables" dans lesquelles Ali Bongo a été choisi comme candidat par la formation au pouvoir

Source : Afrique Centrale.info

30 juillet 2009

Un rendez-vous "presque" manqué entre Casimir Oyé Mba et la diaspora gabonaise Française et Européenne

Un rendez-vous "presque" manqué entre Casimir Oyé Mba et la diaspora gabonaise Française et Européenne

Hier, mercredi 29 Juillet 2009, le candidat Casimir OYE MBA a pu rencontrer les gabonais de France et d'Europe. L'organisation de cet événement s'était fait très rapidement. En effet c'est la veille à 17 heures que les premiers SMS d'invitation ont été envoyés, si bien que les organisateurs ne s'attendaient pas à accueillir beaucoup plus de personnes que ceux que Mba Obame et Paul Mba Abessole avait réunis.

La journée était organisée autour d'une conférence de presse réservée à la presse africaine et française qui aura finalement durée 2 heures pendant lesquels la diaspora a pu se rassembler dans les salons du Press Club de l'ôtel Sofitel de Paris.

Le candidat s'est ensuite présenté aux gabonais venus très nombreux, si bien que les deux salles  de réception et de meeting étaient comble. On dénombrait entre 500 et 600 personnes tout au long de la soirée. Des personnes qui venait de toute

la France

et même de Belgique et d'Espagne. D'autres avait payé leur transport jusqu'à Paris près de 160 euros (aller retour). Autant dire que la prestation du candidat Casimir Oye Mba était très attendue.

Le Candidat a ainsi fendu la foule  pour s'approché de l'estrade et a été présenté par M. Freddy NZE EKEKANG, Président de la campagne en France du Candidat.

Voulant s'exprimer avec son coeur, M. OYE MBA a parlé sans note. Il a donc expliqué le cheminement de sa réflexion qui l'a amené à se présenter comme candidat à l'élection présidentielle du Gabon. Le Gabon a-t-il dit se trouve à un carrefour exceptionnel mais également à un moment de danger véritable, car la tentation du désordre et du chaos existe et il ne souhaite pas que le Gabon vive ce que

la Côte

d'Ivoire, le RDC et le Congo par exemple ont vécu. Il pense être une des personnes qui peut maintenir la paix civile dans ce pays.

Il a rappelé que sur les 23 candidats et sans aucun mépris de sa part seul 4 à 5 comptent vraiment et ont des chances de l'emporter, et il pense pouvoir être un de ceux là.

IL a refusé défendu de vouloir faire de l'anti bongoïsme primaire, mais a concédé que même si certaines choses ont été bien faites par Omar Bongo, il y a plein de choses qui ont été mal faite, car il n'a pas pu, su ou voulu les faire. Mais à partir de ce moment là, le candidat a perdu le lien qu'il avait avec son auditoire qui attendait une RUPTURE plus nette avec le passé, avec Omar Bongo son distateur pendant plus de 42 ans.

Le candidat n'a en outre pas su pousser l'avantage qu'il a sur d'autres candidats en mettant en avant son parcours et son programme. Si bien que tous ceux qui se sont déplacés n'ont eu droit qu'à des déclarations de principes, des généralités, et pas assez de précisions sur les points importants de son programmes et des réalisations qu'il comptait faire dès son accession à la présidence.

A la fin de son intervention, peu de questions ont été prises, et les réponses ont traîné en longueur. Puis le candidat s'est retiré sans discuter avec ses soutiens dans la salle.

La population a eu beaucoup de mal à se disperser car la satisfaction à la suite de ce rendez-vous était très incomplète. Un échange aurait été indispensable. Mais, c'est l'organisation approximative de la réunion qui n'aura pas permis à la diaspora d'en avoir pour son plaisir. La rapidité de l'organisation de l'événement, l'afflux massif des gabonais de France et d'Europe, la volonté du candidat de parler sans notes et les besoins évidents de sécurité du candidat auront joué contre cette journée de rassemblement.

Mais ces leçons ont été très vite tirées par l'organisation. Des contacts ont été pris pour que le candidat Casimir OYE MBA reprenne contact très rapidement avec la diaspora et ceci par diverses voies pour communiquer et échanger avec elle tout au long de la campagne.

Pour transmettre toutes vos remarques sur cette soirées ou sur la campagne du candidat OYE MBA, écrivez à

marsupilami222974@gmail.com

Vos messages seront transmis à l'équipe de campagne

28 juillet 2009

Casimir Oyé Mba: Mon candidat

Casimir Oyé Mba: Mon candidat

Daniel NGOME ABIAGA  |  Libreville  ,  Gabon   |  Publié le 27-07-2009

En cette période  électorale, il est de mon devoir, en tant que citoyen gabonais et membre du Comité Central du PDG, d'instruire mes concitoyens, ou qu'ils se trouvent, sur l'enjeu de l'élection présidentielle du 30 août  2009. Il s'agit d'édifier le Gabon dans toutes ses composantes.J'invite le peuple Gabonais à  aller voter massivement le 30 août 2009 pour l'élection historique, à

la Présidence

de

la République Gabonaise

, du candidat du vrai consensus, j'ai cité CASIMIR OYE
MBA.

MON CANDIDAT POUR LE GABON

Gabonaises, Gabonais,
En cette période  électorale, il est de mon devoir, en tant que citoyen gabonais et membre du Comité Central du Parti Démocratique Gabonais (PDG), d'instruire mes concitoyens, ou qu'ils se trouvent, sur l'enjeu de l'élection présidentielle du 30 août  2009. Il s'agit d'édifier le Gabon dans toutes ses composantes.

Chers frères et sœurs,

Il nous faut élire un Président de

la République

qui  a l'expérience nécessaire, qui dispose de compétences avérées et surtout qui rassemble les filles et les fils  du Gabon autour de cet édifice à parachever qu'est la construction d'un Gabon prospère. Ce crédo, inspiré du père de l'indépendance Son excellence  LEON MBA et édifié par notre regretté Président Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA doit nous servir d'aiguillon dans la conduite des affaires de notre nation.

C'est pour cela que mon vœu, mon souhait le plus ardent, est que les leaders politiques de notre pays, candidats déclarés ou non, s'unissent autour du candidat qui répond le mieux aux idéaux d'unité, de paix et de cohésion sociale. En quelques mots, de se rassembler autour du meilleur d'entre nous. Mes chères compatriotes,


Le 30 août 2009 est un tournant de l'histoire de notre jeune nation. A cette
Date, il s'agira de voter pour le projet de société  qui correspond  à nos aspirations profondes; c'est-à-dire, celui qui est susceptible de générer la croissance économique, de dynamiser la diversification de notre économie, de développer l'entreprenariat. Il s'agira d'investir un programme de développement capable de nous faire rentrer dans l'ère du tertiaire et des nouvelles technologies, un programme permettant d'assurer un emploi à tous les gabonais, offrant  une perspective d'avenir pour tous nos jeunes, promettant un logement à tous les démunis, améliorant le système de santé et l'éducation de nos enfants, garantissant une meilleure répartition des richesses et une meilleure justice sociale.

Ce projet de gouvernement, à mon sens, est incarné  par CASIMIR OYE MBA.
En effet, mon candidat se place au-dessus de la seule appartenance à un seul parti politique, fut-il le PDG dont je suis membre. Mon candidat se situe au-dessus de la seule appartenance à une ethnie, à une province ou à un village. Mon candidat est le seul capable de rassembler mon pays qui doute de son avenir. Mon candidat est celui qui nous appelle  à être gabonais autrement, à  penser, agir et vivre  « Gabon d'abord ».

Le candidat Casimir Oyé Mba

Ainsi, j'en appelle  à toutes les forces vives de la nation gabonaise, en particulier, aux associations, aux ONG, aux médias, aux intellectuels, aux opérateurs  économiques à soutenir le candidat de l'espoir et de l'avenir : CASIMIR OYE MBA.
En, j'invite le peuple Gabonais à  aller voter massivement le 30 août 2009 pour
l'élection historique, à

la Présidence

de

la République Gabonaise

, du candidat du vrai consensus, j'ai cité CASIMIR OYE MBA.

Vive

la République

, Vive le Gabon.

Je vous remercie.

22 juillet 2009

Des Gabonais plaident pour la candidature de Casimir Oye Mba

SENEGAL-GABON-POLITIQUE

20/07/2009 21:23 GMT

Dakar, 20 juil (APS) - De jeunes ressortissants gabonais regroupés autour du Mouvement des jeunes ’’casimiriens’’ (MJC) ont appelé, lundi à Dakar, l’actuel ministre gabonais des Mines et des Hydrocarbures, Casimir Oye Mba, à se porter candidat à la prochaine présidentielle.



NMS/SAB

‘’Nous ne l’avons pas encore informé. Il constatera de lui-même qu’il y a des jeunes, Gabonais de la diaspora, qui soutiennent sa candidature’’, a indiqué leur porte-parole.

Fred Ntoutoume s’exprimait au cours d’une conférence de presse à 48 heures de la date de dépôt légal des candidatures pour le poste de président.

Douze candidatures ont déjà été enregistrées pour le scrutin du 30 août prochain dont Ali Bongo Ondimba, fils du défunt président. Son choix par le Parti démocratique gabonais a été contesté et a suscité une dissidence. En face, des opposants se lancent dans la course.

Ces jeunes ‘’casimiriens’’ justifient l’appel à candidature de M. Oye Mba par ‘’l’état de délabrement économique, social et moral actuel très avancé’’.

‘’Le Gabon a besoin, dans un contexte d’urgence et de crise sociale, d’un dirigeant expérimenté et rompu aux fonctions et responsabilités de niveau national et international’’, disent-ils.

Vantant les mérites d’un ‘’candidat de rupture’’, ils ajoutent : ‘’Notre pays a besoin d’un dirigeant compétent, au cursus académique clair et exemplaire pour la jeunesse gabonaise’’.

Sur l’appartenance de leur idole à un gouvernement de l’ancien président Bongo, le chargé des relations extérieures de ce mouvement, Serge Zeng Ango a fait valoir :‘’Ce n’est pas parce que vous êtes dans un système que vous partagez son idéologie’’. ‘’Il est profondément différent et les Gabonais le savent’’, selon lui.

En outre, ces jeunes lancent cet appel à candidature pour, disent-ils, préserver la vitalité de la démocratie. ‘’Un président de la République qui, si le peuple se décidait à une prochaine élection, saurait se retirer sans heurts ni passage en force confortant ainsi la démocratie et la paix’’, souhaitent-ils.

Se réclamant du choix de ‘’la promotion de la bonne gouvernance’’ et ‘’la récompense du mérite’’, ils poursuivent : ‘’Notre pays a également besoin d’un chef, symbole de la promotion selon le mérite et la compétence’’.

Ces jeunes projettent également d’organiser une marche samedi prochain pour le ‘’redressement et l’honneur’’ de leur pays. Une marche, dont les modalités, restent encore à définir.

Depuis son accession à l’indépendance, le Gabon a connu deux présidents : Léon Mba (1960-1967) et Omar Bongo décédé en juin dernier (1967-2009). A sa mort, Rose Francine Rogombé, la présidente du Sénat gabonais assure l’intérim à la tête de l’Etat.

Publicité
21 juillet 2009

Casimir Oyé Mba

né le 20 avril 1942 à Nzamaligué,

Il décroche en 1965 une license de droit et de sciences politiques à l'Université de Rennes, un DESS de droit à la faculté de Paris en 1966, et un doctorat en 1969 à l'Université de Paris Assas[1].

Initialement gouverneur de

la BEAC

(Banque des États de l'Afrique centrale), il sera nommé, le 13 mai 1990, Premier ministre de

la République

du
Gabon, place qu'il conservera jusqu'au 2 novembre 1994.

Apres 1994, il sera maintenu dans le gouvernement de son successeur Paulin Obame Nguema en tant que ministre des Affaires étrangères et de

la Coopération

, jusqu'en 1999.

Par la suite, Casimir Oyé Mba sera nomme ministre de

la Planification

et de l'Élaboration des programmes en janvier 1999, sous le gouvernement de Jean Francois Ntountoume Emane, puis permuté avec son collègue Richard Auguste Onouviet au poste de ministre des Mines, du Pétrole et de l'Énergie.

21 juillet 2009

Déclaration de candidature de Casimir Oyé Mba

Mesdames et Messieurs, Chers compatriotes,

La disparition du Président Omar BONGO ONDIMBA a plongé notre pays dans une profonde tristesse. Chacun, â un titre ou â un autre, s'est senti orphelin de ce grand homme qui a dirigé ce pays comme un vrai chef africain: tantôt père, tantôt frère, tantôt ami. Il était tout cela pour nous.

Dans un élan de ferveur générale, nous lui avons tous rendu un hommage mérité. Qu'il repose désormais en paix!

Notre pays est donc à un tournant décisif de son Histoire; Histoire commencée depuis l'Indépendance avec LEON MBA d'abord, puis OMAR BONGO ONDIMBA.

Chacun de ces illustres personnages a apporté, selon le contexte, sa pierre à l'édification de la nation gabonaise.

Aujourd'hui, il nous revient de continuer cette œuvre exaltante, dans un contexte national et international en pleine mutation, qui comporte des enjeux nouveaux et nous confronte â des défis nouveaux.

En effet, au plan national, nos pères fondateurs ont eu le mérite de nous avoir légué un précieux héritage: un Etat connu et reconnu â travers le monde et des Institutions qui fonctionnent. De plus, dans une Afrique secouée par des conflits divers, souvent armés, le Président BONGO ONDIMBA s'est investi des années durant pour sauvegarder la paix au Gabon. Cet héritage inestimable constitue le socle sur lequel nous sommes appelés à écrire une nouvelle page de l'Histoire de notre pays, afin d'impulser une dynamique nouvelle.

En s'abstenant de désigner un dauphin pour lui succéder, le Président BONGO ONDIMBA nous a laissés le soin de choisir en toute liberté, en toute conscience, la personne capable de diriger ce pays dans un contexte extrêmement difficile, voire dangereux.

En effet, même si beaucoup a été fait, la situation socio-économique de notre pays demeure préoccupante. Dans de nombreux domaines, nos performances sont restées en deçà de nos espérances, du moins si l'on considère le volume de ressources que nous avons engrangées, et si nous nous comparons à d'autres pays a revenu intermédiaire.

Près de 60% des gabonais vivent en dessous du minimum vital; le taux de chômage avoisine les 20%, soit une personne par famille au moins, et seuls 2% de la population profitent réellement des richesses de notre pays.

Ce bilan a été fait par le Président Omar BONGO ONDIMBA lui-même dans des termes sévères, il y a à peine deux ans, lors de la célébration de ses 40 ans de pouvoir. A cette occasion, il nous exhortait déjà â changer de vision. N'est ce pas? Nous devons considérer ce discours testament comme un aiguillon pour l'avenir.

Au niveau international, la mondialisation est en train de façonner une nouvelle ère des relations entre des nations, ère qui nous oblige, si nous voulons sortir du sous¬développement, à construire des ensembles sous¬régionaux plus dynamiques, tout en initiant plus que par le passé un partenariat « gagnant-gagnant» avec tous nos amis. Ce nouvel environnement international porteur d'espoirs exige cependant la maîtrise des nouvelles technologies, l'amélioration de notre capital humain, le goût du travail, la bonne gouvernance, le sens de la responsabilité, et de l'équité.

Mesdames et Messieurs, Mes Chers compatriotes,

J'apprécie que chacun reprenne son droit à la parole, son droit de choisir; cela traduit, à n'en point douter, l'immense soif de changement des Gabonais, longtemps contenue par réalisme, mais qui remonte aujourd'hui à la surface, parce qu'ils sont en mesure d'ouvrir une nouvelle et belle page de l'Histoire de notre pays.

Je dis que c'est possible ensemble.

Lorsqu'en 1990, alors que j'étais Gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale à Yaoundé, le Président Omar BONGO ONDIMBA me proposa de diriger le gouvernement de transition au sortir de la Conférence nationale, dans un climat d'incertitude, de heurts, de crise politique, économique et sociale, je puis vous dire qu'il fallait quelque courage, le souci de l'intérêt général, et peut-être une certaine candeur pour laisser derrière moi une situation professionnelle stable et confortable.

A ce moment, j'avais fait le choix du ˝Gabon d'abord ", le choix de l'intérêt supérieur de mon pays avant mes intérêts personnels.

La situation politique qui prévaut dans notre pays aujourd’hui, me rappelle étrangement les années 90. Il faut donc dans ce contexte que les Gabonaises et les Gabonais se donnent un chef capable de fédérer, de rassurer l'ensemble des forces vives de la nation et leur donner un espoir pour construire avec eux et pour eux, un Gabon dans lequel chacun, à sa place, se reconnaît dans la marche générale du pays et dans son développement.

Le Parti Démocratique Gabonais, mon parti, a procédé aux arbitrages dans des conditions discutables et très contestées, une fois rendus publics. Je le dis sans amertume, et je ne suis pas le seul.

Fortement marqué par l'héritage commun que le Président Omar BONGO ONDIMBA nous a laissé, m'inscrivant dans cette continuité sans rejeter les inflexions nécessaires et fort de mon expérience acquise à ses cotés d'une part, pressé d'autre part par les nombreux appels venant des Gabonais de toutes catégories sociales du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest et même de l'étranger d'autre part, j'ai le devoir impérieux de me mettre au service de mon pays, au service des Gabonaises et des Gabonais.

C'est pourquoi, je déclare ce jour, ma Candidature à la Présidence de la République.

Je veux être le candidat du vrai consensus, c'est-à-dire dépassant les clans constitués sur la base de rentes viagères assurées par la hiérarchie du PDG et par l'Etat. Je veux être le candidat qui s'inscrit au-delà des clivages partisans. J'invite les Pédégistes du Bureau politique, du Conseil national, du Comité Central et tous les militants de base marginalisés dans le processus de désignation du candidat du PDG à me rejoindre.

J'associe à cet appel les ONG, les citoyens libres de la société civile, tous les compatriotes convaincus comme moi qu'un Gabon libre, prospère et respecté est possible.

Avec tous, ensemble, nous bâtirons un projet porteur, susceptible de redonner l'espoir à nos compatriotes. Nous élaborerons ensemble un programme de gouvernement fondé sur les aspirations de nos concitoyens, sur nos convergences, et en tenant compte de nos ressources réelles.

Le Gabon a des atouts évidents, des potentialités énormes. Il nous faut simplement rationaliser la gestion, pratiquer la bonne gouvernance à tous les niveaux, afin de garantir â chaque Gabonaise et â chaque Gabonais le fruit de son travail.

Conscients des défis que nous devons relever ensemble, je vous invite tous à « être Gabonais autrement ».

Etre Gabonais autrement, c'est se conformer aux valeurs de la République;

Etre Gabonais autrement, c'est accepter nos différences pour en faire des apports fécondants, c'est dépasser nos égoïsmes ;

Etre Gabonais autrement, c'est rompre avec l'esprit de facilité, de complaisance, et faire son travail avec application et professionnalisme;

Etre Gabonais autrement, c'est finir avec la corruption;

Etre gabonais autrement, c'est respecter nos valeurs traditionnelles, notre culture, enrichies de la modernité;

Etre Gabonais autrement c'est participer à la production, aux fruits de la production et à la prise de décision;

Etre Gabonais autrement, c'est avoir un emploi, un logement décent, pouvoir se soigner convenablement et être bien formé;

Etre Gabonais autrement, c'est vivre en sécurité, se sentir protégé et être en paix avec les autres et avec Soi même;

Etre Gabonais autrement, c'est penser, agir, vivre '" Gabon d'abord ".

Un tel défi dépasse, vous vous en doutez, le cadre restreint d'un seul parti politique. Les exemples dans le monde, en France notamment et aux Etats Unis d'Amérique, montrent la nécessité de dépasser des cadres réducteurs comme l'ethnie, l'appartenance à un parti ou â une association philosophique ou religieuse, dans le choix des personnes pouvant nous arrimer au train de l'histoire. Seules la capacité, la probité morale et intellectuelle doivent compter.

J'invite donc toutes les gabonaises et tous les gabonais à se rassembler autour de ces idéaux, afin de prendre le train de l'histoire.

Gabonaises, Gabonais, la pauvreté n'est pas une fatalité. Ensemble mobilisons-nous pour faire de ce pays, "un pays oû il fait bon vivre ".

M'adressant particulièrement aux jeunes, l'heure est venue pour vous de prendre en main votre avenir. C'est vous, qui demain, allez être confrontés à la concurrence internationale; c'est vous, qui demain encore, risquez de tout perdre parce que vous n'aurez pas fait le bon choix, en votant utile. Vous devez plus que jamais, être en phase avec le monde moderne. Vous ne devez pas évoluer â contre courant de l'histoire. C'est en tant que père, un père responsable que je m'adresse â vous. L'esprit de facilité, l'illusion d'une richesse facile sans travail, sans effort, la perversion des mœurs, ne peuvent nullement vous préparer à ce monde de demain.

Je sais que vous avez du talent. Je crois en votre potentiel et je mettrai toute mon énergie à la concrétisation de vos espérances. Il n'y a pas de sots métiers. Les jeunes chômeurs doivent pouvoir s'intégrer, après des stages ou des formations pratiques, au monde du travail. C'est pourquoi la nouvelle école gabonaise que je m'engage à réaliser sera en même temps, plus technique, plus professionnalisante, afin de diminuer le taux de déperdition. De même, l'Université devra être plus citoyenne, en constante relation avec l'entreprise. Nos universitaires vont être dorénavant au centre même de ma stratégie de développement.

A vous Femmes gabonaises, vous êtes dans nos traditions le symbole et la source de la richesse de la collectivité. Vous avez une responsabilité énorme dans la construction de ce Gabon nouveau. Malheureusement, force est de constater que vous demeurez économiquement et socialement les plus vulnérables. Je vous invite donc à vous mobiliser avec moi, pour qu'ensemble nous puissions définitivement améliorer vos conditions d'accès à l'éducation, à la formation, a l'emploi, à la santé, et à une meilleure prise en compte de votre apport dans le développement de notre pays.

A vous travailleurs et hommes d'affaires, vous êtes les artisans de la richesse de ce pays. Vos efforts, votre créativité doivent être rémunérés à leur juste valeur. C'est pourquoi Je préserverai la liberté du travail, la liberté d'entreprise tout en tenant compte des contraintes écologiques. Au sein des entreprises, des administrations une attention particulière, et j'y tiens, sera dorénavant porté sur les handicapés. Un certain nombre de postes leurs seront prioritaire ment accordés.

A vous Retraités, vous avez dignement servi la Nation, il est nécessaire que votre pension soit fonction de vos revenus d'antan. J'annonce à cet effet une refondation totale de la sécurité sociale des Fonctionnaires, et la poursuite des réformes entreprises à la CNSS. Dans des domaines spécifiques, notamment la santé, l'enseignement, l'Etat continuera désormais de profiter de l'expérience et du savoir faire des retraités par des contrats de consultants ou de vacataires.

Gabonaises, Gabonais, chers compatriotes, ensemble, nous pouvons construire ce Gabon nouveau.

Que Dieu nous guide dans cette œuvre exaltante !
Je vous remercie.

Publicité
OYE MBA CASIMIR PRESIDENT DU GABON 2009
Publicité
Publicité